Dans le troisième et dernier épisode de notre série dédiée au rachat des captifs, Noémie Benchimol analyse un article du rav Rozen de 2009, qui montre comme le principe vu dans la Mishna – on ne rachète pas quelqu’un au-delà de son prix – n’est pas applicable dans le cas d’un rachat de captifs en échange de terroristes. Rav Rozen neutralise ainsi l’usage cynique qui est fait parfois de la Halakha, et ouvre le débat.
Elle présente aussi la pénsée du Rambam, qui considère le captif comme le pauvre ultime, son rachat étant la mitsva la plus grande que l’on puisse accomplir. Cette position est appuyée par une source tannaïtique qui invite à agir rapidement et publiquement, pour que chaque otage soit restitué à sa famille et à son monde.