La mise en scène de Joseph, test ou vengeance ?
Résumons les épisodes précédents : les frères de Joseph sont descendus une deuxième fois en Égypte accompagnés de leur frère Benjamin. Ils ont rendu au préposé l’argent qu’ils avaient trouvé dans leur sac. Et voilà qu’à peine après avoir quitté Joseph (dont ils ignorent encore la véritable identité), un messager les arrête et les accuse d’avoir volé la coupe personnelle du vice-roi. Du plus âgé au plus jeune, chacun ouvre son sac pour découvrir que l’argent de leur premier ravitaillement s’y trouve à nouveau et que la coupe de Joseph est, elle, dans le sac du plus jeune, Benjamin. Ce dernier est condamné à devenir esclave ; Juda suggère que tous les frères partagent le sort de Benjamin et deviennent esclaves, proposition qui leur est refusée.
C’est à ce moment que Juda s’avance et s’adresse à Joseph au début de notre parasha. Au bout de seize versets, Joseph chancelle1 :
וְלֹא־יָכֹל יוֹסֵף לְהִתְאַפֵּק לְכֹל הַנִּצָּבִים עָלָיו וַיִּקְרָא הוֹצִיאוּ כׇל־אִישׁ מֵעָלָי וְלֹא־עָמַד אִישׁ אִתּוֹ בְּהִתְוַדַּע יוֹסֵף אֶל־אֶחָיו׃ וַיִּתֵּן אֶת־קֹלוֹ בִּבְכִי וַיִּשְׁמְעוּ מִצְרַיִם וַיִּשְׁמַע בֵּית פַּרְעֹה׃ וַיֹּאמֶר יוֹסֵף אֶל־אֶחָיו אֲנִי יוֹסֵף הַעוֹד אָבִי חָי וְלֹא־יָכְלוּ אֶחָיו לַעֲנוֹת אֹתוֹ כִּי נִבְהֲלוּ מִפָּנָיו׃
Joseph ne put plus se retenir devant tous ceux qui se tenaient devant lui et il appela : Faites sortir tous les hommes de devant moi. Et nul ne se trouva avec lui lorsque Joseph se fit reconnaître à ses frères. Sa voix éclata en pleurs ; les Égyptiens l’entendirent, et on l’entendit dans la maison de Pharaon.
Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ; mon père vit-il encore ? Et ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient bouleversés devant lui.
Qu’est ce qui trouble Joseph dans le discours de Juda ? Pourquoi Joseph craque-t-il à ce moment précis ?
Une lecture courante propose que Joseph aurait manigancé un piège pour tester ses frères, en miroir de sa propre histoire. Il attend de voir si les frères vont abandonner Benjamin, le désormais préféré de Jacob, à son sort d’esclave, comme ils se sont débarrassés de lui-même. Vont-ils retourner à leurs affaires comme ce jour, sortant le pique-nique alors que Joseph appelait à l’aide du trou où on l’avait jeté ? Or Juda non seulement s’avance pour implorer d’être pris à la place de Benjamin, mais propose même que tous les frères deviennent esclaves pourvu que Benjamin soit épargné. Joseph fond-il en larmes car il comprend que ses frères ont changé ?
Une autre lecture voit dans l’attitude de Joseph l’expression de sa vengeance contre les frères. Joseph fait vivre à ses frères la même situation d’impuissance, de solitude et d’incompréhension totale qu’il a vécue quand il avait 17 ans. D’un côté lui, vendu, étranger, esclave, emprisonné, et de l’autre eux, dépendant de sa nourriture, à la merci d’un bizarre personnage et ne parvenant pas à s’expliquer l’enchaînement logique des évènements. Joseph éclate-t-il en sanglots car il ne supporte plus de voir ses frères s’empêtrer dans une situation qu’ils ne comprennent pas ?
La crainte de l’abandon
Il me semble que la réponse n’est ni dans le test ni dans la vengeance. Joseph a construit un plan pour faire venir et garder auprès de lui le seul membre de sa famille qui n’ait pas été impliqué dans ce qui lui est arrivé dans sa jeunesse : Benjamin, son plus jeune frère de mère commune. Les autres, « אביכם אל לשלום עלו/retournez en paix vers votre père » dit Joseph, comme s’il leur disait « retournez vers votre père, je ne veux plus jamais avoir à faire à vous, vous et votre père. »
Vingt ans d’éloignement de la maison paternelle ont créé une séparation profonde entre Joseph et sa famille. Joseph a obtenu ce dont il rêvait, ses rêves se sont réalisés : l’Égypte, le pays du soleil, est à ses pieds ; à la place de la tunique qui lui a été volée, il porte maintenant les attributs de la royauté, il ne veut plus de ses frères et de son père comme en témoignent les noms qu’il a choisis pour ses enfants2 :
וַיִּקְרָא יוֹסֵף אֶת־שֵׁם הַבְּכוֹר מְנַשֶּׁה כִּי־נַשַּׁנִי אֱלֹהִים אֶת־כׇּל־עֲמָלִי וְאֵת כׇּל־בֵּית אָבִי׃ וְאֵת שֵׁם הַשֵּׁנִי קָרָא אֶפְרָיִם כִּי־הִפְרַנִי אֱלֹהִים בְּאֶרֶץ עׇנְיִי׃
Joseph donna au premier-né le nom de Manassé car Dieu m’a fait oublier (nashani) toute ma souffrance et toute la maison de mon père. Et il appela le second Éphraïm car Dieu m’a rendu fécond (hifrani) dans le pays de mon affliction.
Comment se fait-il, demande le Ramban, qu’après être devenu un homme respecté, Joseph n’ait pas envoyé une seule lettre à son père pour lui dire qu’il était vivant et le réconforter alors que Hébron est à seulement six jours de route de l’Égypte3 ? Et comment se fait-il que Joseph, désormais libre et puissant, arpentant l’Égypte, ne se rende pas auprès de son père pour le rassurer, pour lui dire qu’il est vivant ? On comprend que Joseph ne veuille pas parler à ses frères. Mais pourquoi ne donne-t-il pas signe de vie à son père, sachant la relation presque symbiotique entre les deux jusqu’au jour de la catastrophe ?
Il semble que Joseph ne fait rien pour renouer le contact car… il n’en veut pas. Il n’en veut pas car il est persuadé que c’est son père qui l’a envoyé à sa perte. Le jour où ses frères l’ont vendu, n’est-ce pas Jacob qui l’a envoyé vers eux, alors qu’il savait les rêves de grandeur de Joseph d’une part, et la jalousie et la haine des frères contre Joseph d’autre part4 ?
וַיֵּלְכוּ אֶחָיו לִרְעוֹת אֶת־צֹאן אֲבִיהֶם בִּשְׁכֶם׃ וַיֹּאמֶר יִשְׂרָאֵל אֶל־יוֹסֵף הֲלוֹא אַחֶיךָ רֹעִים בִּשְׁכֶם לְכָה וְאֶשְׁלָחֲךָ אֲלֵיהֶם וַיֹּאמֶר לוֹ הִנֵּנִי׃ וַיֹּאמֶר לוֹ לֶךְ־נָא רְאֵה אֶת־שְׁלוֹם אַחֶיךָ וְאֶת־שְׁלוֹם הַצֹּאן וַהֲשִׁבֵנִי דָּבָר וַיִּשְׁלָחֵהוּ מֵעֵמֶק חֶבְרוֹן וַיָּבֹא שְׁכֶמָה׃ וַיִּמְצָאֵהוּ אִישׁ וְהִנֵּה תֹעֶה בַּשָּׂדֶה וַיִּשְׁאָלֵהוּ הָאִישׁ לֵאמֹר מַה־תְּבַקֵּשׁ וַיֹּאמֶר אֶת־אַחַי אָנֹכִי מְבַקֵּשׁ הַגִּידָה־נָּא לִי אֵיפֹה הֵם רֹעִים׃ וַיֹּאמֶר הָאִישׁ נָסְעוּ מִזֶּה כִּי שָׁמַעְתִּי אֹמְרִים נֵלְכָה דֹּתָיְנָה וַיֵּלֶךְ יוֹסֵף אַחַר אֶחָיו וַיִּמְצָאֵם בְּדֹתָן׃ וַיִּרְאוּ אֹתוֹ מֵרָחֹק וּבְטֶרֶם יִקְרַב אֲלֵיהֶם וַיִּתְנַכְּלוּ אֹתוֹ לַהֲמִיתוֹ׃
Ses frères allèrent à Shechem, faire paître les troupeaux de leur père. Israël dit à Joseph : Tes frères ne font-ils pas paître à Shechem ? Va donc, je vais t’envoyer vers eux ; celui-ci répondit : me voici. Alors il lui dit : Va donc, informe-toi de tes frères et du troupeau, et rapporte m’en des nouvelles. Il l’envoya de la vallée de Hébron, et il arriva à Shekhem. Et comme il était errant dans les champs, un homme le rencontra ; cet homme lui demanda : Que cherches-tu ? Il répondit : Je cherche mes frères ; dis-moi, je te prie, où ils font paître. L’homme dit : Ils sont partis d’ici, car je leur ai entendu dire : allons à Dotan ; Joseph alla après ses frères, et les rencontra à Dotan. Ils le virent de loin, et avant qu’il s’approchât d’eux, ils complotèrent contre lui pour le tuer.
Dans une séquence extrêmement touchante, Joseph, sur l’ordre de son père, cherche ses frères. Jacob était-il un naïf, un inconscient ? Pensait-il qu’envoyer Joseph auprès des frère qui le haïssaient arrangerait leur relation ? Souhaitait-il que Joseph se frotte à la vie loin de la protection paternelle en suivant l’adage מה שלא הורג מחשל/ce qui ne tue pas renforce ?
Rupture émotionnelle et réconciliation
A partir de ce moment et pendant plus de vingt ans, Joseph n’a de cesse d’oublier son histoire et de couper tout contact avec son père et sa famille. Mais quand Juda s’avance, le mur de l’isolement se brise. Le propos de Juda est tout entier tourné autour d’un seul et unique sujet : son père. Le personnage qui traverse l’histoire de Joseph et de ses frères du début jusqu’à la fin est Jacob. Le mot père est prononcé 14 fois en l’espace de 16 versets. Jacob est le sujet du discours et la raison des sanglots de Joseph. Car quand Juda dit5 :
וַיֹּאמֶר עַבְדְּךָ אָבִי אֵלֵינוּ אַתֶּם יְדַעְתֶּם כִּי שְׁנַיִם יָלְדָה־לִּי אִשְׁתִּי׃ וַיֵּצֵא הָאֶחָד מֵאִתִּי וָאֹמַר אַךְ טָרֹף טֹרָף וְלֹא רְאִיתִיו עַד־הֵנָּה׃ וּלְקַחְתֶּם גַּם־אֶת־זֶה מֵעִם פָּנַי וְקָרָהוּ אָסוֹן וְהוֹרַדְתֶּם אֶת־שֵׂיבָתִי בְּרָעָה שְׁאֹלָה׃
Ton serviteur, mon père, nous a dit : Vous savez que ma femme m’a enfanté deux enfants ; l’un m’a quitté, et j’ai dit : il a sans doute été dévoré, et je ne l’ai point revu jusqu’à présent. Si vous me prenez encore celui-ci, et s’il lui arrive un accident, vous ferez descendre ma vieillesse avec douleur dans le sépulcre.
C’est la première fois que Joseph entend que son père n’a pas sciemment voulu sa mort ou son éloignement. C’est la première fois qu’il perçoit la possibilité que son père n’ait pas initié, organisé ou juste participé à la machination contre lui. Et les mots de Juda qui suivent sont troublants6 :
וְעַתָּה כְּבֹאִי אֶל־עַבְדְּךָ אָבִי וְהַנַּעַר אֵינֶנּוּ אִתָּנוּ וְנַפְשׁוֹ קְשׁוּרָה בְנַפְשׁוֹ׃ וְהָיָה כִּרְאוֹתוֹ כִּי־אֵין הַנַּעַר וָמֵת וְהוֹרִידוּ עֲבָדֶיךָ אֶת־שֵׂיבַת עַבְדְּךָ אָבִינוּ בְּיָגוֹן שְׁאֹלָה׃ כִּי עַבְדְּךָ עָרַב אֶת־הַנַּעַר מֵעִם אָבִי לֵאמֹר אִם־לֹא אֲבִיאֶנּוּ אֵלֶיךָ וְחָטָאתִי לְאָבִי כׇּל־הַיָּמִים׃ וְעַתָּה יֵשֶׁב־נָא עַבְדְּךָ תַּחַת הַנַּעַר עֶבֶד לַאדֹנִי וְהַנַּעַר יַעַל עִם־אֶחָיו׃ כִּי־אֵיךְ אֶעֱלֶה אֶל־אָבִי וְהַנַּעַר אֵינֶנּוּ אִתִּי פֶּן אֶרְאֶה בָרָע אֲשֶׁר יִמְצָא אֶת־אָבִי׃
Et maintenant, quand je reviendrai vers ton serviteur, mon père, et que le jeune homme, dont l’âme est attachée à la sienne, n’est pas avec nous ; quand il verra que le jeune homme n’est pas avec nous, il mourra ; tes serviteurs feront descendre avec douleur la vieillesse de ton serviteur, notre père, dans la tombe. Or ton serviteur s’est porté garant du jeune homme auprès de mon père, en disant : Si je ne te le ramène pas, je serai pour toujours dans le péché envers mon père. Et maintenant, permets que ton serviteur reste esclave en place du jeune homme, auprès de mon maître, et que le jeune homme remonte avec ses frères ; Car, comment pourrais-je remonter vers mon père, si le jeune homme n’est pas avec moi, comment pourrais-je voir la douleur qui accablera mon père ?
D’un point de vue littéral le jeune homme, הנער, dont parle Juda est Benjamin. Mais à partir du moment où Joseph se permet d’imaginer que son père n’a jamais voulu sa perte, il peut aussi entendre les mots de Juda comme les désignant lui-même : c’est lui le jeune homme proche du père, dont la perte causerait la perte du père, dont Juda aurait dû être responsable, c’est lui le jeune homme qui fait partie de la fratrie.
Et Joseph demande, se demande, peut-être même à voix basse : « Mon père est-il encore vivant ? » Ce n’est pas une question informative, il sait très bien que son père est vivant, les frères passent leur temps à parler de lui. Ce que Joseph demande c’est si son père à lui est encore vivant. Si contrairement à ce qu’il a cru pendant si longtemps, son père pense encore à lui, si le lien entre lui et son père existe encore.
Et en même temps, germe et prend corps en lui l’idée que si son père ne l’a pas abandonné, ce qu’ont commis les frères est encore plus monstrueux que tout ce qu’il avait pu imaginer. En demandant aux frères si son père est encore en vie, la terrible question qu’il pose est en vérité : « Vous m’avez vendu et vous avez menti à papa, avez-vous tué mon père ? » Et les frères ne peuvent pas répondre car il n’y a pas de réponse possible à cette accusation. Qui va rendre à notre père ces années perdues, y a-t-il une possibilité quelconque de réparation ?
Le cri de détresse du parent
Car de l’autre côté du désert Sinaï, il y a Jacob, mort vivant, qui se promène dans le monde comme s’il n’y était pas, qui refuse de continuer sa vie comme avant. Quand Pharaon demande son âge à Jacob, dans ce qui semble être une conversation des plus banales Jacob répond7 :
…יְמֵי שְׁנֵי מְגוּרַי שְׁלֹשִׁים וּמְאַת שָׁנָה מְעַט וְרָעִים הָיוּ יְמֵי שְׁנֵי חַיַּי וְלֹא הִשִּׂיגוּ אֶת־יְמֵי שְׁנֵי חַיֵּי אֲבֹתַי בִּימֵי מְגוּרֵיהֶם׃
…les jours des années de mon existence sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n’ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur existence.
Dans ces lignes, on lit son cri de détresse : mon cœur bat, je respire depuis longtemps mais je n’ai pas beaucoup et pas bien vécu. Il y a en moi de la vie mais moi j’erre dans le monde, je vis sur une autre planète. Exactement comme le dit Rachel Goldberg, mère de Hersh Goldberg Polin, captif à Gaza, dans son intervention à l’ONU8 :
Je vis donc dans un univers différent du vôtre. Vous avez raison, nous semblons vivre au même endroit, mais moi, comme toutes les mères, tous les pères, toutes les femmes, tous les maris, tous les enfants, tous les frères, toutes les sœurs et tous les proches des personnes volées, nous vivons en fait sur une autre planète.
Jacob passe vingt ans à ronger son frein sur le sort de son fils. Se sent-il coupable de ce qui lui est arrivé ? Croit-il qu’il y ait encore une chance que Joseph soit vivant ? Et s’il est vivant, Joseph lui en veut-il de ce qu’il s’est passé ? Pense-t-il que son père l’a abandonné, qu’il ne l’aime plus ?
Quand les frères rentrent d’Égypte et racontent à Jacob que Joseph est en vie, il refuse d’abord de les croire. Puis il voit les chariots que Joseph lui a envoyés et il comprend que Joseph désire sa présence, que Joseph le veut près de lui9 :
…וַיַּרְא אֶת־הָעֲגָלוֹת אֲשֶׁר־שָׁלַח יוֹסֵף לָשֵׂאת אֹתוֹ וַתְּחִי רוּחַ יַעֲקֹב אֲבִיהֶם׃ וַיֹּאמֶר יִשְׂרָאֵל רַב עוֹד־יוֹסֵף בְּנִי חָי אֵלְכָה וְאֶרְאֶנּוּ בְּטֶרֶם אָמוּת׃
…il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter et l’esprit de Jacob leur père revit. Et Israël dit : J’ai assez, Joseph mon fils est vivant ! J’irai et je le verrai avant de mourir.
רב, c’est assez, je n’ai rien besoin de plus, dit Jacob10. « Joseph mon fils est vivant », dit Jacob. « Mon père est-il encore vivant ? » demande Joseph.
Combien d’otages aujourd’hui sont-ils persuadés qu’ils ont été abandonnés à leur sort, que nous avons baissé les bras ? À combien d’entre eux a-t-il été dit en captivité qu’ils ne comptaient plus pour leurs proches, comme moyen de les détruire, de leur faire sciemment du mal ? Et combien de parents, d’enfants, de proches, en ce moment même, errent-ils dans le monde comme sur une autre planète ?
- Genèse 45:1-3. ↩︎
- Genèse 41:51-52. ↩︎
- Commentaire du Ramban sur Genèse 42:9. ↩︎
- Genèse 37:12-18. ↩︎
- Genèse 44:27-29. ↩︎
- Genèse 44:30-34. ↩︎
- Genèse 47:9. ↩︎
- Voir l’intervention ici, minute 3’50 ». Le corps de Hersh, avec celui de 5 autres otages assassinés par Hamas, a été découvert par l’armée israélienne le 31 août 2024. Que son souvenir soit révolution. ↩︎
- Genèse 45:27-28. ↩︎
- Comme dans la poésie d’Avi Koren, chantée par Shlomo Artsi. ↩︎