Voyage au cœur des fêtes de l'intimité, de la soukka à la Torah

Après l’introspection de Yom Kippour, le calendrier juif bascule dans une explosion de joie : les coups de marteau résonnent, annonçant la construction des cabanes de Soukkot. Commence alors un cycle fascinant de neuf jours qui nous mènent de la fragilité assumée de la soukka jusqu’à l’étreinte passionnée des rouleaux de la Torah.

Ce dossier explore la profondeur spirituelle et humaine de Soukkot, Shemini Atseret et Simhat Torah – trois moments distincts mais intimement liés, qui tissent ensemble les thèmes de l’habitation, de la joie et de l’amour.

Dans le podcast, Noémie Benchimol nous invite à réfléchir sur ce que signifie véritablement « habiter ». À travers le commandement de résider dans des cabanes, elle explore la vie nue, le désert, l’impermanence et cette question universelle : où se sent-on vraiment chez soi ?

L’étude de Bitya Rozen-Goldberg nous emmène au cœur de la joie de Soukkot : comment se réjouir, surtout quand la difficulté nous en éloigne ?

L’article de Gabriel Abensour dévoile le secret de Shemini Atseret, cette fête méconnue qui se révèle être « le jour d’après » – un moment d’intimité entre Dieu et Israël, loin des regards.

Enfin, l’article en deux parties d’Emmanuel Bloch déconstruit les origines de Simhat Torah et interroge : qui est ce « fiancé de la Torah » ? Et pourquoi n’y aurait-il que des fiancés et pas de fiancées ?

De l’habitat précaire à l’amour du texte sacré, ce parcours rappelle que les fêtes juives questionnent notre manière d’être au monde.